vendredi 23 janvier 2015

Grèce : l'espoir de tout un peuple


Dimanche 25 janvier auront lieu les élections législatives anticipées en Grèce, et nos camarades de la gauche radicale Syriza sont en tête de tous les sondages.
Depuis 8 ans que la Troïka ( commission européenne, BCE, FMI ) impose ses plans et ses politiques d'austérité au courageux peuple grec, l'heure est désormais au changement et à l'alternative progressiste pour un pays qui n'a que trop souffert des politiques dictées par la dictature financière.

De toute l'Europe des voix s'élèvent en soutien à Syriza, en France, ce lundi 19 janvier un meeting s'est tenu rassemblant Front de gauche, les verts, Nouvelle donne, ainsi que de multiples associations, des syndicats et des personnalités de gauche, en solidarité de nos camarades.

La Troïka tremble à l'idée que l'on puisse remettre en cause ses décisions, pourtant c'est bien ce qui se passera si nos camarades arrivent au pouvoir et obtiennent la majorité à l'Assemblée. Cela sera d'ailleurs plus qu'une simple remise en cause, une véritable rupture avec l'ordre établi.
Annuler une partie de la dette illégitime, redonner de l'électricité gratuite à 300 000 foyers qui en sont privés, arrêter les politiques d'austérités, relancer l'économie par une augmentation des salaires, mais aussi mener une politique solidaire et progressiste avec les immigrés qui sont victimes d'attaques de la part des fascistes d'Aube dorée.

L'élection qui se tient ce dimanche 25 janvier ne représente pas une chance pour la seule Grèce, ce serait un espoir pour tous les peuples d'Europe, notamment le peuple espagnol qui vit une situation quasi similaire à celui du peuple grec, tout comme les peuple italiens, portugais, où encore irlandais.

Bien entendu, les médias nous déversent leur poison actuel sur Syriza, et ne cessent de fustiger leur programme, oubliant bien souvent que ce sont les sociaux-libéraux et la droite qui ont mené ce pays à la récession sous la domination des bureaucrates de la Troïka. D'ailleurs pour ces derniers, l'idée de l'arrivée au pouvoir de Syriza est prise avec anxiété et, par différents intermédiaires, ils tentent de dénoncer et de faire renoncer au peuple grec son droit légitime à élire le gouvernement de son choix.
Pourtant, c'est l'inverse qui se produit, à un point tel que Syriza semble accroître, dans les sondages, sont avances sur ces concurrentes, et notamment sur la droite de Samaras.

Il y a bien longtemps que nous savons que démocratie et finance sont des termes opposés, puisque pour les financiers de l'Union européenne, une démocratie n'est valable que si les gouvernements élus respectent à la lettre ce que la Troïka juge bon. De ce fait, dès lors qu'un parti de gauche, avec un réel projet de changement social et politique, est en tête des sondages, il est nécessairement juger dangereux, et son programme irréalisable.

Nous n'avons donc pas la même vision de la démocratie et de la liberté d'expression, pour laquelle des millions de français ont manifester en hommages aux victimes des attentats. Mais, faut-il rappeler que c'est le gouvernement libéral grec qui a fermer les chaînes d'informations publiques ?
Syriza n'entend donc pas seulement redonner de la dignité et de la vie au peuple grec et à a Grèce, mais il sera aussi question de remettre en marche les services publiques qui ont subis les attaques des politiques d'austérité, et il sera aussi question de rétablir à la fois la souveraineté du peuple grec, et à la fois la démocratie.

Alexis Tsipras et Syriza auront besoin de nous une fois qu'ils auront remportés les élections, car ce sera à ce moment là que le plus dur restera à faire. Il faudra faire face aux pressions et aux sanctions ainsi qu'à l'ingérence de la Troïka, mais nul doute que le peuple grec restera fort, solidaire, et courageux. 

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