vendredi 13 mars 2015

L'intimidation contre le Venezuela doit cesser


Une fois n'est pas coutume, les Etats-Unis se permettent à nouveau de déstabiliser la République bolivarienne du Venezuela, peu de temps après qu'un coup d'Etat, fomenté par l'extrême-droite vénézuélienne, avec le soutien de Washington, ait échoué.
Cette fois-ci c'est le président Obama en personne qui a qualifié le Venezuela de : "menace inusuelle et extraordinaire à la sécurité nationale et à la politique extérieur".
Qu'espère le président américain avec de telles déclarations si ce n'est de se faire bien voir auprès de ceux qui en Amérique latine, et notamment au Venezuela rejettent les victoires électorales de la gauche et les politiques progressistes qui y sont appliquées ?

Certes, cette déclaration a fait écho en Europe et les gouvernements de l'Union européenne n'ont pas manqué eux aussi, à plusieurs reprises, de critiquer la République bolivarienne. En dépit du fait que l'opposition appelé démocratique a participé par le passé à des coup d'Etat en Amérique latine. En réalité les pays occidentaux ne semblent toujours pas décidé à reconnaître les choix souverains et démocratiques du peuple vénézuélien.
Il faudra pourtant bien qu'un jour il s'y fasse, de même que
pour les autre pays progressistes que sont l'Equateur, l'Argentine, la Bolivie, le Nicaragua où l'Uruguay qui ont fait face où font face à des tentatives de déstabilisation impérialiste eux aussi.

Le gouvernement du Venezuela a lui annoncé de nouvelles mesures pour faire face à ces nouvelles provocations de la part des Etats-Unis. Le président Nicolas Maduro a notamment exprimé son souhait de renforcer le pouvoir populaire et la démocratie participative.
Par ailleurs, et parce que la déclaration de Barack Obama pourrait impliquer une invasion militaire, le Venezuela a décidé de prendre de nouvelles mesures en matière de défense nationale.
La Russie a assuré son soutien au Venezuela et devrait fournir des défenses pour la République bolivarienne qui pourra profiter de la technologie militaire russe.

Cependant le problème demeure toujours, il faut une bonne fois pour toute que les Etats-Unis cessent de considérer l'Amérique latine comme leur arrière-cour. Ce temps là est fini, les peuples ont décidé de s'émanciper en élisant des gouvernements progressistes menant des politiques au service des intérêts populaires, et non pas en faveur des banques comme le voudrait Washington.
Il reste certes quelques pays encore sous la tutelle américaine, mais nul doute que les peuples de ces pays sauront prendre le chemin de la liberté et de l'émancipation.

Que le peuple et le président vénézuélien soient assuré du soutien du Parti communiste français, de ses militants ainsi que des militants du Front de gauche dans cette lutte pour la souveraineté populaire d'un pays démocratique.

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