mardi 14 avril 2015

Des chantiers pleins d'espoirs à gauche



Sobrement intitulées les chantiers de l'espoirs, plusieurs réunions se sont tenues dans 31 villes différentes afin de définir de nouveaux horizons et de nouvelles propositions pour sortir de cette crise avec l'idée de mettre en interaction les citoyens.
Cette expérience, une des première dans son genre en France, a vu se réunir des militants de l'ensemble des composantes du Front de gauche, mais aussi de syndicalistes, de militants associatifs, d'écologistes où de socialistes frondeurs.

S'inspirant des exemples de Podemos, en Espagne, ou de Syriza en Grèce, les chantiers d'espoirs ont permis de dessiner des idées alternatives et progressistes au système actuel. Les thèmes du partage des richesses, de l'écologie, des nationalisations où encore de la VIème République ont été les plus abordés lors de ces réunions. D'autres débats ont eu lieu notamment sur le rassemblement des forces sociales au delà de certaines divergences à propos de tel ou tel sujet.

Ces réunions devraient en appeler d'autres puisque les milliers de militants qui y ont assistés à travers le pays ont fait le souhait de poursuivre ce travail de fond en vue de créer un vaste regroupement des forces disposées à collaborer en vue d'une autre politique. Cette démarche exclusif ne vient pas cette fois-ci des directions des Partis, mais bien de la base, ainsi lors de ces chantiers d'espoirs on a pu voir les dirigeants des divers mouvements, Jean-Luc Mélenchon pour le Parti de gauche, Pierre Laurent pour le Parti communiste, où encore Clémentine Autain pour Ensemble, prendre place autour d'une table comme chaque citoyen.

Si les manifestations et les grèves constituent un atout et une force majeur pour la gauche dans le pays, ces réunions ne sont pas à exclure, bien au contraire elles sont à encourager et à persévérer, tant l'importance de ce qu'il en sortira pourrait marquer le pays de manière durable.
De plus les chantiers d'espoirs permettent de réaliser ce qu'au fond tous les dirigeants de la gauche, hormis le PS, souhaitent : l'union des forces politiques, associatives, citoyennes et syndicales rejetant la politique gouvernementale actuelle.

En outre cela représente également un moyen de diffusion de nos idées, notamment celles du Front de gauche, car il ne faut pas compter sur les médias pour le faire. Il n'y a qu'à constater le nombre de dirigeants du Front de gauche qui ont été invité sur les plateaux télés depuis la fin des élections, en comparaison à celui du Front national, pour le constater. Et, même lorsque nous sommes en période d'élections, l'égalité du temps de parole n'est pas toujours respecté. Pourtant cela n'a pas l'air de choquer le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) pas plus que les différents "journalistes".

Comme nous aimons à le répéter, le premier média c'est nous, alors ne comptons pas sur les chaînes de télévisions où sur les radios pour nous donner la parole, malgré le fait que nous soyons la troisième force politique en terme d'élus aux départementales.
Ces chantiers d'espoir marquent une réelle occasion de faire converger à la fois nos luttes, et nos objectifs tout en y associant les citoyens ne désirant pas adhérer à un parti politique. Construisons l'alternative sur le modèle de Podemos en Espagne, ou de Syriza en Grèce pour montrer que l'espoir est possible.

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