dimanche 13 mars 2016

500 000 personnes contre la loi travail



Nous étions des centaines de milliers à manifester jeudi 9 mars contre la loi El-Khomri, où loi travail, qui bien plus qu'une loi de droite, est une loi de régression sociale.
En effet, ce que le gouvernement propose au travers de cette loi, ce n'est ni plus ni moins qu'un retour de plusieurs décennies en arrière, alors que nous devrions aller vers le progrès social.
Hollande avait fait de la jeunesse sa "priorité" : il semble qu'au même titre que le chômage cela soit un échec.

C'est ainsi, qu'à l'appel de l'intersyndical CGT, FO, Solidaires, FSU, UNEF, renforcée par nos organisations des jeunes communistes et des étudiants communistes, et appuyée par le Parti communiste français, le Front de gauche, ainsi que les frondeurs socialistes, près de 500 000 personnes ont montré leur mécontentement face à cette loi. Une première mobilisation qui en appelle d'autres mais qui déjà a rassemblée plus de monde que lors des premières manifestations contre le contrat première embauche (CPE).
Après le succès de la pétition lancée il y a quelques semaines, et qui a recueillie plus d'un million de signataires, cette mobilisation d'ampleur doit faire reculer le gouvernement.

Lorsqu'on sait que le Mouvement des jeunes socialistes (MJS) est lui aussi opposé à cette loi, comment le gouvernement peut-il continuer dans cette voie là et prétendre que c'est dans l'intérêt des travailleurs et du peuple ?
Nous savons pertinemment que cette loi est voulue et exigée par le MEDEF. C'est encore une fois une minorité de privilégiée qui, non content de faire les poches de la France, dicte ce qu'il souhaite à un gouvernement qui obéit. D'ailleurs, un récent sondage du Journal du dimanche (JDD) révèle que 85% des patrons des PME et TPE ne s'estiment pas concernés par la loi El-Khomri, et que seulement 39% d'entre eux estiment que ce texte sera efficace pour améliorer la situation économique de leur entreprise.

Le mouvement de contestation s'étend ainsi bien au delà des travailleurs, d'ailleurs ce fut visible dans les rues puisque étudiants et lycéens côtoyaient retraités, chômeurs, précaires, et travailleurs. Une union du peuple qui n'annonce rien de bon pour ce gouvernement de tous les renoncements.

Nous devrons nous mobiliser jusqu'au retrait intégral de cette loi. Nous refuserons tout retour en arrière de nos droits sociaux. Le gouvernement parle de réformes ? Nous sommes d'accord et en voici quelques unes : la baisse de la durée hebdomadaire du travail pour aller aux 32 heures par semaines, l'augmentation du salaire minimum, un contrôle et une lutte efficace contre l'évasion fiscale, l'instauration d'un salaire maximum pour les ultras-riches, de nouveaux droits pour les salariés. Des propositions nous en avons une multitude, la seule différence c'est qu'elles vont dans l'intérêt de la majorité des français, pas dans celui de la minorité capitaliste.

Le 17 mars et le 31 mars prochains, soyons encore plus nombreux dans la rue contre la loi travail, pour son retrait intégral, et pour une politique de gauche en faveur des salariés, des étudiants, des retraités, des chômeurs et de précaires. 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire